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Commentaires
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Posté le 31/08/2019 à 11:39:37
Les amours mortes... A survivre dans l'appel du jour Calé entre un mur de papier Et le reste d'un meuble de bois Sur lequel sèchent à ce même vent Les échos enfouis d'un naturel Parti à l'assaut de sa sueur Tournant dans les bruits d'orage Goûtent enfin à son bonheur |
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Yuba |
Posté le 01/09/2019 à 06:52:02
Le stylo ne retient plus son encre le sang des mots, sève de poésie, succession nous porte et elle nous soulève. nous grimpons à l'arbre que nous faisons grandir.. ses feuilles spontanées sont autant de poèmes... |
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Aria |
Posté le 01/09/2019 à 07:31:25
Les feuilles sont autant de poèmes Où graver en filigrane l'œuvre de vie Tant elle confère beauté à l'impalpable Par tous les ressorts de l'art Le plus altier des luths constellés Dans les nuits mauves Où trompettait Miles |
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jacou |
Posté le 01/09/2019 à 08:14:14
Miles trompettait dans la suggestion immense du dépouillement sans fioriture sans sophistication.. son art était l'émotion bien avant la virtuosité la poésie aussi est belle dans la simplicité comme l'est aussi une femme pas trop maquillée.. |
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Aria |
Posté le 01/09/2019 à 12:26:12
Debout à ma table Aux dessins vert et prune Avec dessous tout ce qu'on dit à demi mots... Et que l'on pense par un écho infini et indéfini Lorsque le retour des phrases s'écrivant seules à l'envers des feuilles Sont bouts froissés au sein des oreillers ... |
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Yuba |
Posté le 01/09/2019 à 15:37:07
au sein des oreillers les corps se confient un langage subtil qui ne sait mentir. ni non plus retenir.. les demi mots sont suffisants les caresses bavardes, les baisers parlants |
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Aria |
Posté le 01/09/2019 à 19:36:48
Qu'au fond du couloir sonne le son du cor Qui enfièvre le tocsin des corps Chaloupés et dansant sur un fond de décor S'écriant en feu des "Encore ! Encore !" Jusqu'à des rimbaldiens "Nous ne sommes riens" Dans l'empire perdu sur nos attitudes Que des morceaux d'argile hébétés |
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jacou |
Posté le 02/09/2019 à 10:21:56
Un homme perdu à moitié resté que la vie te reprend et que la mort te laisse flotte entre deux mondes en ballon lesté au buisson ardent tu greffes ta détresse.. tes sabots d'argile lourds légers n'empêchent pas ta main d'avancer de courir tes vers sur le papier... bisous |
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Aria |
Posté le 02/09/2019 à 15:52:46
Tiens encore Pénélope ! Elle était ce matin sur un tableau La main sur la joue et le chien d'Ulysse assis à son pied... La patience dans les yeux La passion tout contre La vie dans les cieux La mélodie dans le ventre ... |
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Yuba |
Posté le 03/09/2019 à 07:01:33
A la tête sereine un front détendu porte la couronne d'une reine.. à ses pieds monte une traîne un déroulé de laine et de temps perdu |
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Aria |
Posté le 03/09/2019 à 11:34:03
Je montais droit avec obstination sous l'oeil attentif de mémé Isabelle qui repêchait mes mailles de mal façon fuyant en trous, dramatiques échelles.... |
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Aria |
Posté le 04/09/2019 à 12:53:02
Un puzzle de souvenances des harmonies des dissonances des pièces fragmentées,.. colorées de teintes chaudes et froides ta mémoire en tableau de vie |
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Aria |
Posté le 06/09/2019 à 12:33:51
Les conquérants sont partis conquérir fuyant la poésie des habitudes.. comme en amour le ronron rude endort certains et les fait faillir.. laissons nous convoiter par insectes butineurs laissons nous effleurer, restons des fleurs! n'attendons rien de rostres opportunistes.. de pollens poudrés gardons les droits d'auteurs... |
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Aria |
Posté le 07/09/2019 à 10:46:02
La bougie de nos années Brûle au coin de la vie Éclairant le sésame entrouvert D'où sortent parfums du passé Rassemblés pour penser le futur Un tissu en rayures Plié et déplié ... Comme un journal de bord Où nos lettres se mélangent |
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Yuba |
Posté le 15/09/2019 à 06:59:45
nos lettres se mélangent au tissu bayadère fuient l'ordre qui range, sautent dans le flux d'un chant de cerveaux, un jeu de rivière et les mots batifolent sur le flot tendu |
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Aria |
Posté le 15/09/2019 à 14:14:21
Un automne grenat splendide dans les vignes le bronze et l'ocre défient le carmin et il semble bien loin le temps des cerises quand on grapille et boit au ceps le raisin.. aujourd'hui des coups de pieds se grisent.. aux feuillages mourants, la mort est belle, enfin |
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Aria |
Posté le 15/09/2019 à 16:45:12
la mort est belle enfin qu'avons-nous fait de notre vie dans cette inconscience funeste que reste-t-il de nos lubies de nos aigreurs de nos amours défuntes |
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marinette |
Posté le 15/09/2019 à 19:01:42
Nos amours défuntes ne nous font plus souffrir.. ne restent que les souvenirs.. les regrets, les fiertés.. et les jours à venir qui peuvent encore nous étonner.. |
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Aria |
Posté le 15/09/2019 à 19:14:52
les jours à venir sont fugaces au loin je vois passer l'hier finalement j'ai eu ma place mon petit coin dans l'univers où je n'ai laissé nulle trace sauf quelque musique intime pour les soucieux de la rime |
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marinette |
Posté le 15/09/2019 à 20:57:15
Pour le souci des rimes La poésie se sait impatiente Elle s'en délivre dès qu'elle peut Sentir en elle souffler le vent du délire Prenant ainsi qu'un artifice de nature Tromper le temps est la première astuce Et rimer avec la feuille d'automne N'est point trop monotone Disait un bon monsieur Qui acheva sa vie de vins Et de belles rencontres remplie |
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jacou |
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