Forums » Etat d'âme » Et si on ne parlait pas...poésie ?
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Commentaires
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Posté le 09/03/2011 à 19:07:34
je rêve encore de ma vie d'étudiante. c'était la plus belle de ma vie. presqu'adulte qui croit tout savoir et encore gamine, insouciante, entre la marmite de ma mère et les bougonneries de mon père, j'étais heureuse...et puis, il y avait lui
philomène
Posté le 10/03/2011 à 11:52:44
Jolie de scription, il est vrai que c'est tellement agréable de jouir de presque autant de liberté qu'un adulte sans pour autant devoir se préoccuper d'argent. Mais pour moi je ressens aussi et surtout que cette entrée dans la vie veut dire réflexions et choix lourds de sens mon avenir, du moins professionnel. Et encore réfléchir, et encore choisir... Cela pèse lourdement sur les épaules de quelqu'un qui était encore un enfant il n'y a pas si longtemps que ça et fait rapidement perdre note insouciance je trouve... Même si pour moi aussi il y a lui, qui commence déjà à prendre des cheveux blancs à cause des mêmes réflexions que moi.
malombre
Posté le 10/03/2011 à 16:48:57
notre vie en ce temps là était différente car on nous donnais souvent aucun choix à prendre. Les "grands" décidaient pour nous et on n'avait pas gros souci, à part s'en défendre comme de grands ado qui se respectent. vous êtes une génération qui a choisi de prendre les rênes de votre vie ou peut être de parents qui vous responsabilisent trop tôt. c'est peut être aussi une question de culture...
philomène
Posté le 10/03/2011 à 17:01:56
Nan, pas vraiment une histoire de culture. Je me souviens de mes grands parents qui étaient ce qu'ils devaient être parce qu'ils n'avaient pas le choix. Et si ma mère a pu y échapper en partie, mon père a suivi le même chemin.

Ceci dit, si on regarde bien, on a pas vraiment de choix. On peut suivre plusieurs chemins bien balisés, mais dès qu'on s'en écarte on se fait taper sur les doigts d'une façon ou d'une autre. Je ne sais pas si c'est pareil ailleurs, surement dans certains pays, mais en France on a poussé le vice jusqu'à presque institutionnaliser la marginalité, à lui créer des codes propres qui parlent à la plupart des gens en quête... d'autre chose.

Au final ça revient à décider pour nous quand même. Juste, le poing d'acier s'est enrobé d'un gant de velours pour que ça passe mieux.
Dehorian
Posté le 12/03/2011 à 11:38:17
il me semble au final que la vie se passe ains : nous sommes confrontés à des choix, celui de se faire guider par exemple, celui d'y ériger sa propre défensive volonté ou celle de la liberté trop chèrement payée par force de solitude. souvent, c'est le moins mauvais choix qu'on doit prendre, le "moins pire" je dirait. mais choix pour moi existe toujours. il faut juste en mesurer les conséquences. si je choisis de quityter le cocon familial à 18 ans, il est sûr que j'aurais des choix à faire tout seul et c'est bien difficile ,à cet âge là
philomène
Posté le 13/03/2011 à 00:23:56
Ouais, mais peut-on vraiment parler de choix quand on se fait jeter du cocon familial a dix huit ans par exemple? Je connais des gens qui, une fois majeurs, se sont purement et simplement fait mettre à la porte de chez eux sans avoir le temps de même comprendre ce qui leur arrivait.

J'ai toujours trouvé que c'était très facile de dire qu'on avait toujours le choix, sauf que non, c'est tout sauf vrai.

Quel choix à un gamin qui s'est fait démolir par des adultes avant même d'avoir la chance de pouvoir devenir lui-même? Quel choix à une femme, soumise par son entourage, par sa religieux, par son éducation même, à des règles d'un autre âge jusque dans les aspects les plus intimes de sa vie? Quel choix a un homme qui à force d'à force est devenu qui une épave abrutie par l'alcool, qui un monomaniaque se réfugiant dans le travail et souvent dans la drogue pour oublier?

En toute franchise, tout le monde à un point commun. On se contente de faire avec les cartes que les autres nous distribuent à grand coups de rencontres et d'interactions diverses et variées. Si l'anonyme que vous croisez dans la rue en allant travailler ce matin renverse son café sur vous vous serez contrarié(e) un bon moment. Si un de vos proche vous donne une bonne nouvelle vous serez content(e). Mais au fond, ce n'est pas vous qui avez choisi, ce sont les autres.

Songes qu'on n'a même pas le premier des choix, celui de décider si on veut vivre ou non...
Dehorian
Posté le 13/03/2011 à 00:46:49
Hum, je ne suis pas d'accord avec toi Dehorian. Certes, on ne fait pas toujours ce que l'on voudrait et certes, il en est certain que la vie n'a pas favoriser. Mais je pense qu'il existe toujours un choix, souvent celui de suivre la voix qui nous semble toute tracée ou alors de se forger sa propre voix. Après, le choix n'est pas toujours facile, quand tu n'as pas un sous on pourrait dire "ben nan tu ne fais pas d'études privées, c'est trop cher tu n'as pas le choix", mais si on peut toujours essayer un prêt, ou alors choisir de travailler pour réunir la somme nécessaire. C'est dur, mais on peut le faire. C'est un exemple à la con, mais c'est celui qui est le plus d'actualité dans ma vie. Mais je pense que, à part quelques exceptions, on a toujours le choix, même si cela ne nous parait pas toujours évident et parfois c'est vrai, comme le dit Philomène, on choisit entre deux maux le "moins-pire".

Et pour ce qui est de notre naissance, évidement que si nous choisissons de vivre. La moitié de nous qui n'étais qu'un spermatozoïde s'est battu bec et ongle pour survivre au trajet dans le corps féminin et être le premier à entrer dans l'ovule !
malombre
Posté le 13/03/2011 à 00:59:10
Non, je suis désolé non, c'est faux. J'ai vu des gens bourrés de talent et d'intelligence condamné à la médiocrité parce qu'on refusait de leur donner leur chance. J'ai vu des enfants se faire cataloguer racaille a cause de leurs vêtements et de leur couleur de peau, j'ai vu des femmes se faire taper dessus a coups redoublés pour avoir eu le malheur de sortir de chez elle dans l'indifférence générale, même celle des flics.

Le choix n'existe pas toujours. Pour ne pas dire jamais. Pas quand les gens vous laissent crever sur le bas côté sans même vous jeter un coup d'oeil. Et non, les cas que j'ai pris en exemple sous loin d'être extrême, ils sont même malheureusement très courant...

(ps: désolé, le ton est un peu trop tranché, juste c'est un sujet qui me touche plus que d'autres :/)
Dehorian
Posté le 18/03/2011 à 00:08:07
Ne t'excuse pas, je comprend, c'est un sujet qui me touche aussi, et sans doute beaucoup d'autres, sans doute plus que moi. Certes, j'ai pas encore beaucoup d'expérience de vie, je sors tout juste de l'adolescence, mais je reste tout de même intimement convaincu que le choix, nous l'avons toujours, ou presque du moins. Même si la vie est parfois très dur et que les choix que l'on a devant nous nous paraissent tous horribles à certains moments ou pour certaines personnes, le choix reste. Mais la plus part du temps c'est le choix de ne pas agir qui est fait, ou le choix de ce qui est le plus simple ou le plus facile.
Les seules choses de notre vie que l'on a aucune chance de choisir certes, c'est nos parents et l'endroit où l'on nait. Et c'est sur que ça fait la différence d'être nait dans un pays en guerre ou pas, d'être nait en Algérie, en France ou au Japon. Mais on a toujours le choix, même si parfois c'est celui entre continuer dans ta merde ou mourir.

Je suis peut-être un peu radicale dans mon raisonnement, je suis désolée si je peux en gêner certains par ce que j'écris et j'essaye pas de te dire que tu as tort Dehorian, je comprend ton point de vue. Je te fais juste partager le mien. Après, c'est sur que c'est le point de vue d'une jeune fille de 20 ans vivant en France...
malombre
Posté le 18/03/2011 à 00:09:54
Pour répondre à malombre, je dirais que nous ne choisissons pas de vivre. Tous les spermatozoides sont biologiquement conditionnés pour atteindre l'ovule. Choisir, c'est renoncer. Or, je serais surpris d'apprendre qu'un spermatozoide a boycotté un ovule.
Pour répondre aussi à Dehorian (même si personne ne m'y invite, excusez-moi) j'ajouterais qu'à mon avis notre vie est faite de choix, et quand ce n'est pas le cas, le hasard joue son rôle. Libre arbitre et hasard sont notre cocktail quotidien jusqu'à notre mort.
The Comedian
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28/03 12:26Yuba
En effet ...lol....le même message est reçu en mp pour moi.
28/03 11:48CRO-MAGNON
Super ! Icetea devient un site de rencontres ! Voir les commentaires reçus ce jour sur chaque poème déposé !
26/03 10:53Alphaesia
Merci Sarahg, bonne semaine à vous...
24/03 10:24Sarahg
Bonne semaine à venir à tous et toutes !
24/03 10:23Sarahg
"Quand le destin de quelqu'un s'accomplit, il faut sourire."
21/03 06:35Lys-Clea
Et Bonsoir cher Cro ! :)
21/03 05:16Altair
Ne jamais oublier que le printemps amène les troubles sociaux, braves gens!
20/03 01:20Sarahg
Que ce Printemps soit synonyme de vie et de bonheur !
18/03 03:47Sarahg
"Etre dans le présent est la condition de la paix intérieure."
18/03 03:46Sarahg
Belle semaine à tous !
13/03 08:39Bleuet_pensif
Bonne journée à tous !... :)
09/03 05:43Lys-Clea
Merci avec Retard, cher Sylvain .. Amitié !
08/03 02:52Capucine
Merci pour cette pensée pour toutes les femmes
08/03 12:00Yuba
Merci Sylvain ...bonne fête à toutes les Dames du site.
08/03 06:17romantique
EN CETTE JOURNEE BONNE FETE A TOUTES LES FEMMES POUR TOUT CE QU ELLES APPORTENT A NOS EXISTENCES ET AU MONDE !!...:)
01/03 11:11Chrysantheme
Il leur faut valider ce chef d'oeuvre d'écriture !
01/03 11:11Chrysantheme
C'est aujourd'hui que mon oeuvre passe en commission de lecture
29/02 12:20CRO-MAGNON
Tu peux écrire tous les jours et tu te reposes à chaque 29 février
29/02 10:15Chrysantheme
Et c'est mal parti
29/02 10:14Chrysantheme
si j'écris pas aujourd'hui je loupe le coche pour 4 ans

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