J'aurais voulu vous dire.. je n'ai jamais su...
J'aurais voulu l'écrire... ça m'est défendu...
Dans le fond de mon cœur, s'est tapie la douleur,
Ne restent que les larmes, ne vit que la peur.
Comme un oiseau aigri qui revient de voyage,
Je conterai ma vie aux barreaux d'une cage.
J'irai sur les chemins, j'irai par les collines,
Je noierai mon chagrin aux grappes de la vigne.
Un jour, je tirerai l'ultime révérence,
Et je m'endormirai sur un sentier de France,
Mes rimes se taisant sur d'inutiles pages :
N'était-ce que du vent ? N'était-ce qu'un mirage ?
J'ai frôlé le soleil et je m'y suis brûlée,
Mes ailes ne sont plus que deux fardeaux rouillés.
J'aurais voulu vous dire et ne pourrai jamais,
J'aurais voulu l'écrire... Egarée, je m'en vais...
Écrit par 1957
La poésie c'est comme le champagne, elle pétille dans mon âme
Catégorie : Triste
Publié le 27/06/2008
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Commentaires
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Posté le 27/06/2008 à 23:04:36
Le message est mystérieux, inconnu, mais la beauté du poème n'en ressort que plus flagrante encore ! | |
Bastignand |
Posté le 28/06/2008 à 10:09:58
toujours aussi beau tes écrits. magnifique. |
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fleurtoxique |
Posté le 29/06/2008 à 17:48:35
J'aime beaucoup celui ci... | |
Blacksad |