Dans les limbes d'un sommeil vierge et sombre,
Alors que la pale, seule, noire lumière m'enserre,
Je rêve, je rêve, je fuis et tombe,
Une ombre, mon amour, un enfer.
Corps esseulé dans le blanc désert de mes draps,
Je distingue une forme tout à côté de moi,
Elle danse, elle danse, elle luit et gronde,
Ton ombre, mon amour, me sonde.
Vierge dessin que mon esprit esquisse,
Ta peau de sable qui entre mes doigts glisse,
Je rage, je rage, je crie et pleure,
C'est ce soir, mon amour, que ton souvenir se meurt.
L'ombre s'en va et sur moi laisse,
La traîtresse trace de la tendresse.
Écrit par A-nonymus
"Parce que même si l'on peut substituer la matraque à la conversation, les mots conserveront toujours leur pouvoir."
Alan Moore Catégorie : Amour
Publié le 14/05/2013
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