J'entends les secondes grincer, tomber comme une eau froide sur le miroir du temps,
Il y a toutes ces notes sombres qui claquent dans ma tète, résonnent fortement…
Visage palissant, fragile onirisme transi mon âme de ses prunelles couleur ciel,
Je pleure dans la nuit à la quête de mon étoile, de mon soleil…

Oasis tremblant, la rage et la peur sommeille en mon sein comme un poison,
Sous l'éclat meurtrier, l'œil verrouillé aux portes d'une douce folie…
Je vois l'enfer se dessiner, m'arrachant le cœur, m'ôtant la raison,
Toutes ces chimères m'accabler de leur rire quelque peu trop poli…

Accrocher dans le dédale inquiétant de ces ombres souffrances,
Des larmes si acides y rongent l'être, dévore avec génie malicieux,
Mes pensées égarées au gouffre infernal de l'absence…
La course folle des mots en un tumulte fiévreux…