L'Autodafée
Vous êtes aussi belle
Qu'un' bell' autodafée :
Devant vous ma cervelle
S'embrase tout à fait.
À quoi bon tous ces livres
Qui m'embrouillent les sens
Quand les mots à vos lèvres
Sont un bidon d'essence ?
Dans ma bibliothèque
Périssent mes ouvrages
Comme des allumettes
Sous votre bel ouvrage.
Chacun de vos regards
Est comme un lance-flamme
Brûlant sans crier gare
Mes étud's au napalm.
Votre corps qui m'effeuille,
Mes esprits qui s'enfument
Ont raison de mes feuilles
Que vos braises consument.
Chacune des bouchées
À la reine cédées
Est comme un grand bûcher
Du valet possédé.
Ô qu'il l'aime, sa fée,
L'étudiant terrifié :
Comme un grain de café
Que l'on va torréfier !
Demain les examens
Pourront toujours m'attendre :
Je préfère vos mains
Qui sur le lit m'étendent,
Et puis, comme Tintin,
J'ai mon Objectif lune
Qu'en pinçant vos tétins
Vos tendrez à ma plume.
Je me voyais docteur,
Je suis votre patient
Que votre souffle, au cœur,
Laissera inconscient.
Aubépin des Ardrets
(initialement publié
sur LPDP
sous le pseudonyme
assez idiot de
"Poches Trouées";-)
Écrit par AdA
Mais avant de goûter
La chaleur de la chair Je veux être hébété D'esprit tranchant et clair Catégorie : Amour
Publié le 03/04/2019
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"Je m'en allais, les poings dans mes poches trouées"... Fahrenheit 451 quand l'Amour s'invite, les livres ne nous servent plus de rien ! Le rat de bibliothèque que je suis comprend qu'un brasier est admissible quand on est possédé par de telles flammes qui nous jaillissent par tous les appendices, mains, pieds et j'en passe lol ! Bravo et merci Aubépin pour ce bel humour de l'amour, cet amour de la langue également ! |
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jacou |
Ô que c'est chaud ! Il est tout feu tout flamme Ce vrai brûlot... de poème Le jeu de mot est un incendie Mais svp , les livres à l'abri ! Bravo AdA ;) |
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Yuba |