Subissant les assauts de mon for intérieur
Je me tourne et je ris de ma veille factice
Sont-elles bien pour moi, ces cordes que je tisse ?
Regardant tout ailleurs, voilà donc que je meurs.
Et je meurs quand mes yeux recherchent l'âme sœur
Et je meurs quand la sieste a remplacé la lice
Et je meurs quand le rêve a montré qu'il est lisse
Et je meurs quand passion est partie de mon cœur
Me voilà devenu un sinistre inconnu
Qui ne s'en aperçoit que lorsqu'il a trop bu
Ai-je tort de ne pas vouloir lui ressembler ?
Et pourtant maintenant, oui, je me mets à nu
Je scrute tous mes pas. Pas d'envie ? C'est tout vu.
Je me perds au soleil en courant dans les prés.
Écrit par Ade Jiloporurst
Ne demande pas ton chemin à quelqu'un qui le connaît, ou tu ne pourras plus te perdre.
Catégorie : Divers
Publié le 24/06/2012
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Commentaires
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Posté le 24/06/2012 à 23:52:35
C'est un sonnet hors du comun, de la poésie à l'état pur, une perle noire des tuamotou, attention, sauf humour ou jeu de mot, il n'y a pas de "fort" intérieur. | |
flipote |