J'écris, je crève cette feuille de papier en deuil, elle se désagrège comme les rêves parsemés et dilués dans les bas fonds de mon esprit fantasque mais prostré.
Cloître dans ma camisole affective, l'éternel retour vers la lyre est inéluctable comme dans un Penrose aussi interminable qu'incompréhensible. L'ondulation peu stable de mon spleen insatiable et exécrable m'accable, fable évoluant en une anaphore languissante; l'euthanasie de ce sentiment est impensable mais indispensable pour se détacher des chimères que mon coeur décrie si ardemment.
J'essaye de délaisser ma dépendance en sombrant dans une autre bien plus nocive; je consume jusqu'au filtre les preuves de sollicitude qui se font si rare.
Les questions se bousculent et me tourmentent contrairement aux réponses qui elles, laissent un vide tristement taciturne mais une a peut être enfin émergé: Je suis le seul architecte de ma névrose.
Écrit par Adrien314159
ouaip
Catégorie : Triste
Publié le 06/06/2018
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