Le divan enflammé par nos pulsions retenues,
Ces yeux ouverts sur nos désirs refoulés,
Je me laisse à penser à cet instant incongru
D'où n'échappent que les soupirs éreintés
De nos corps ivres de ces songes épurés.
Nous reviendrons, à l'encontre de nos devoirs respectifs,
Nous y délecter, au soir venu.
Au-delà d'une culpabilité dépassée par l'instant,
Nous oublierons la naissance prochaine de l'aube,
Qui saura nous rappeler à nos écarts assumés.
Nous reviendrons…
Nous reviendrons, la raison en berne et le cœur saignant.
Nous reviendrons, perdu entre milles saisons.
Nous reviendrons sur le délice exacerbé d'une telle passion.
Nous reviendrons et nous murmurerons :
« - Le monde a été nôtre le temps d'une éternité. »
Écrit par Agiades
"Les plus belles découvertes cesseraient de me plaire si je devais les garder pour moi." Sénèque
Catégorie : Amour
Publié le 21/03/2011
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Commentaires
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Posté le 21/03/2011 à 08:15:25
Souvenirs de doux et tendres moments... J'ai beaucoup aimé le dernier vers. bisous Louann |
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louann |
Posté le 21/03/2011 à 10:42:06
ah oui, le canapé et ses délices, nos désirs enfouis, très joli | |
philomène |
Posté le 21/03/2011 à 11:50:31
Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse J'adore ton poeme, il va direct dans mes favoris |
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Liesunder |
Posté le 25/02/2012 à 05:51:49
Agiades, j'adore le goût épicé de tes poèmes ! Tu es Musset ressuscité ; et ta plume comme celle de Baudelaire transforme la boue en or ! Mais quelle magie !!!!!! | |
wendinmi |