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Echafaud, je t'approche,
Je sens la mort qui se moque,
J'entends mon corps qui se disloque,
Echafaud, je t'approche...
Je te vois dans ta grandeur,
Je te vois dans mon malheur,
La foule inhumaine,
Qui hurle sans gene :
“Mort, que la sentence soit faite.â€
Comme dans la plus belle des fêtes,
Les bras montent dans les airs
On mangera de la bonne chair.
Je grimpe sur l'escalier,
Qui crie pour m'annoncer,
Que bientôt ça sera fini,
Que bientôt je serai puni.
Le résultat de mon vol,
Sera un meurtre en public,
Trouvez vous cela logique,
J'imagine ma tête qui vole...
Le bourreau me regarde,
D'un air de compassion,
Le seul plein de passion,
Pas de ceux de marbre...
Avec toute sa bonte,
Il me plaque sur le sol,
Impossible de l'affronter,
La situation est si drole.
Il emferme ma nuque,
Je sais ou je serai séparé,
Il pose le panier,
Je sais ou je tomberai.
Bien bas en tout cas,
Car il tire la corde,
La lame glisse dans un fracas,
J'ai envie de mordre...
Mon oreille me gratte,
Mais tient je n'ai plus de mains,
Quelqu'un m'attrape,
Est-ce la fin?
Écrit par Aionis
L'amour pour arme, l'humour pour bouclier...
Catégorie : Triste
Publié le 04/01/2009
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