Majordome du château
Insolente est la vénusté.
Endormie a son berceau
Le Roi pique la chasteté
Immaculé en noblesse
Sa reine de pique rougit.
Quand un baiser blesse
L'amoureux qui resurgit.
Le valet attristé pleura,
Pourquoi j'aime la reine ?
Un élan inattendu freine
L'envie d'épouser Laura.
L'éclat de la lune jaunie
Il s'envola mélancolique,
Adieu ma belle océanie
À la robe symphonique
Au bleu si inestimable.
Sombre matin ahuri
Ce vécu de misérable
Hantait les eaux taries.
Le départ de ce valet
Attirait la malédiction,
D'un noble joyau violet
Craché par la tentation.
La reine s'était suicidée,
Après avoir lu l'amour
Qu'éprouvait son valet,
Le roi mourut de même.
Il était trop amoureux.
Quand le valet fut roi,
Il était si malheureux,
S'adonnant à sa foi
Il ressuscita sa reine
Avec l'unique baiser
Illumine une sirène
Joyeuse et apaisée.
Ils se marièrent
Et eut l'enfant
D'un cantique
Immortel.
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j'ai pris plaisir à lire ce récit de passions (surtout dans un jeu de cartes!) |
Zigzag  |
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J'aime bien ce bon poème très original, ce sont figures de jeu de cartes, ça pourrait être aussi bien le résumé d'une pièce style Hamlet... Vous avez beaucoup d'originalité, Alone. |
jacou  |
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sublime de douceur secrète:) |
| romantique |
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Bravo Alone pour la poétisation de ce petit conte. Tu as su le manier comme un habile joueur de cartes ! Amitiés |
Yuba  |
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Je parierais sur un joli coup de poker mais sans le bluff car la maîtrise est là ! Bravo Alone. |
| suane |
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oui j'aime beaucoup cela me rappelle le roi a fait battre tambour |
| marinette |
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