Ce matin résonne ce vide étrange,
Déchirant une simple routine.
Éphémèrement, dors un ange.
Ailé d'une grâce subliminale
S'ouvre entre ces paupières
Bénite, la source phénoménale
Arrosant un jardin de roses
Aromatisé par une tristesse.
La fin qui nous sera morose
La fin de notre beau monde,
Un ange de la mort s'efface
Du cimetière de l'immonde,
Faisant de l'univers entier
Un immense cercueil noir.
Un vaste lugubre chantier
Remplie d'âmes à la foire
Sur des odeurs malsaines.
Pourquoi un tel désastre ?
L'inspiration de son haleine,
Consumera les âmes à brûler.
Mais comment être délivré ?
Le bien, le mal, la connaissance,
La peur qui s'enflamme en moi.
Mais avec une petite espérance,
La chance me baptisera en roi
Des poètes des villes éloignées.
Le film n'est pas encore terminé
Que mes pensées voyagent loin
Du présent endormi au coin
Solitairement sur des nuages
Gothique parfumé par l'encens
Hallucinogène, s'évader du sage,
Oublier ce malheur dans le sang
Innocent de ces êtres si ignorants.
Pourtant, le phénix n'a point parlé,
Mais ce silence m'est trop flagrant,
Que l'horloge a décidé de s'arrêter.
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Mystère et étrangeté ce beau poème. Vous avez une jolie plume Alone, j'aime beaucoup ! | |
suane |
Moi aussi, je rejoins Suane, vous avez un style bien à vous, que j'apprécie. | |
jacou |
Merci Suane et Jacou. | |
Alone |