Aux dialogues inaudibles qui nous helent,
Pour lesquels aucune porte n'est sensée,
A ces espoirs qui en nous ruissellent,
Je donne mon rêve aussi doux qu'insense.

Car au fond qui déclame dans nos têtes
Et dans nos coeurs ces longues litanies ?
Et que peut-on dire lorsque c'est fini ?
Que s'achève le fracas de ces tempêtes.

Cheminer vers l'incroyable et l'ombre,
S'arracher de la terre pour y revenir,
L'osmose entre les ténèbres sombres
Et l'amour qui saura seul les éclaircir.

Cet amour qui saura seul les éclaircir,
Refondera l'être dans ses propres ombres,
Lui offrira les parfums d'un bel avenir,
Tel le phoenix qui surgit des décombres.

Alphaesia