On m'a un jour préféré
Mais c'est un lointain passé
Aujourd'hui on me délaisse
Le tout sans que ça paraisse
Mais je suis là
Décidément sans le sou
Inondé par les aléas
De ce jeu pour fous
Je suis tantôt reconnu
Puis on me fuit
On me cache même les rues
D'où venaient ces bruits
Avoir une vie sociale
Ça n'a pas de prix
Elle vous fait mal
Puis vous sourit
Mais je n'en ai plus
Personne n'est là
Rien ne va plus
Rien ne va
Ma vie n'existe
Que dans mes rêves
Les plus fantaisistes
Sans la moindre trêve
Parfois je vous entend
Parler et pouffer de rire
Mais moi ça fait longtemps
Que je n'ai plus rien à dire
Je cache donc avec soin
Ma solitude si cruelle
Ma vie est une poubelle
On n'y veut rien
L'amitié est éphémère
Lorsque personne nous apprend
Que c'est une guerre
On s'y bat tout le temps
L'amitié désespère
Lorsqu'il n'y a rien à faire
Lorsque tout est perdu
Lorsque rien n'est affecté
Rien est affecté
Rien est entaché
Seulement un vagabond
Ayant peu d'attention
Avoir une vie sociale
Ça n'a pas de prix
Mais pour ce mal
Il vous faut des amis
Je n'en ai plus
Ils m'ont vendu
Acheter la paix
C'est ma plaie
Je vis pour un instant
Au plus offrant
Celui où des passants
Me garderont un moment.
Écrit par Altair
Memento Mori Car Cette Plume de Sang Et De Larme Le Sait
Catégorie : Amitié
Publié le 02/02/2013
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de Altair au hasard |
Annonces Google |
"Depuis que j'ai appris à compter, je compte sur personne." Nakk Mendosa. |
|
Syntax_Error |
un poème touchant triste constat... | |
amnous |
Un poème si sincère qu'il en devient poignant. | |
Jerem |
triste réalité, mon grand | |
eco-blanchiment |
Je pense, navrée comme nos précédents amis oui il y a de très moches passages dans la vie je sais ça aussi, peut-être de t'être livré dans ce poème sera un début de ,,,, je ne sais que dire, je t'embrasse très tendrement | |
flipote |