Rongeant mon frein par ma rage résignée
J'assiste impuissant au bal des fous
Me retrouvant délabré, sans atouts
Je danse sans rien avoir souhaité
Mordant mes lèvres d'un réflexe ébahit
Je chante et m'essoufle par mes cris
Personne ne m'entend et me prête l'attention
Tant nécessaire pour prévenir l'effusion
Ma plainte inutile s'ajoute à la cadence
Mes forces me quittent de toute évidence
Je m'égare vers la foule si vaste et timbrée
Je ne peux que m'élancer et soudain vaciller
Chez les fous on abandonne
Humilié par l'envie des madonnes
De chanter ce qu'on pense et briller
Par mille feux de joie qu'on peine à regarder
Au bal des fous la solitude n'est plus
Au bal des fous seule l'impulsive est en nous
Au bal des fous nos rêves les plus doux
Nous quittent sans l'avoir apreçu
Rongeant mes mains par la peur du noir
Ma conscience est partie en ce moment souverain
La folie résumant mon ultime purgatoire
Seule possession entre mes mains.
Écrit par Altair
Memento Mori Car Cette Plume de Sang Et De Larme Le Sait
Catégorie : Divers
Publié le 07/05/2014
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Altair au hasard |
Annonces Google |
Merci Altair pour ce beau poème, singulier et profond. J'aime particulièrement le premier vers et sa superbe allitération. Bien à vous. Florent |
|
Florent |