C'est le coeur battant que je marche dans la rue
J'entends encore les bruits sourds des poursuivants
Ne me souciant jamais des larmes et du sangs coulant
Je cours et cours toujours, le regard cru
Ignorant les cris, les insultes et les pierres
Je cours pour ne pas finir en prison
Je cours pour ne pas tuer un père
Pourtant, l'adrénaline me fait perdre raison
Ils sont trois, je compte les pas
Ils ont la rage, je les crois
Insatisfais de cette dose de combat
Ma course folle s'arrête avec fracas
Le suspens se transformant en film d'horreur
Nageant dans les cris de douleur
Poisson dans une rivière rouge
Les cris cessent, personne ne bouge
C'est le coeur en paix que je marche en continu
J'entends encore les bruits sourds de leurs os
Fraichement cette viande crue
Un conte du ghetto
Écrit par Altair
Memento Mori Car Cette Plume de Sang Et De Larme Le Sait
Catégorie : Social
Publié le 23/05/2023
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Seul contre trois, belle performance. Le meurtre est sanctionné pénalement et moralement, ce qui nous oblige peut-être, c'est une hypothèse, à refouler des instincts constitutifs de notre condition | |
Vermeil |
Un poème violent pour se vider les tripes, en contant, rien de tel. Techniquement rien d’incriminant ;) |
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Altair |