Un exil désiré, trop rêvé
Vous perd et vous achève
Lorsque l'attente d'une trêve
Vous tue même sans y penser
La mer si calme et accueillante
Malgré elle vous attire en profondeur
Car ayant un esprit tourmenté
La paix ne peut s'acheter
Voguant contre vents et marées
La beauté du danger téméraire
Ne saura être savourée
Sans une touche de savoir faire
Il nous faut savoir bricoler
Se construire plus ample protection
Savoir s'extirper de ses passions
Car les meilleurs jours sont passés
À jamais je me souviendrai
De cette époque où nous voguions
Sans le souci d'être un pion
Sans l'âpre sentiment d'être accablé
Nous chavirâmes sans effrois
Sans la peur constante d'être jugé
Par toutes ces âmes qui ma foi
Semblèrent incapables de remonter
Béret sur le chef, cap vers nulle part
On en rira si par pur hasard
On y trouve un larbin qui s'égare
Rire de le voir nager dans une mare
Mais à présent il n'y en a plus
Car c'est à notre tour d'être perdu
À chaque instant nos rêves interrompus
Font de nous des être mal vus
Ah je regrette d'avoir été conçu
Dans un monde si désolé
Cru par la foutaise d'être amarré
Bien assommé par une massue
Celle de cette idée
Celle pour vous plaire
Nous y sommes condamnés
À mettre pied à terre.
Écrit par Altair
Memento Mori Car Cette Plume de Sang Et De Larme Le Sait
Catégorie : Triste
Publié le 16/01/2014
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Une bien triste constatation dans cet écrit : "Ah je regrette d'avoir été conçu Dans un monde si désolé" Mais cela n'est peut-être pas aussi sombre qu'il n'y paraît. Très intéressant écrit qui pose bien des interrogations. |
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Octavie |