Je regardais hier la couleur de vos mots
Leur envolée sauvage aux allures de drapeau
La violence étrange de la douceur amère
Les contours étonnés des pensées familières
Je relisais hier la courbure des mots
Le roulis fatigué des sentiments à crocs
La sublime indolence des errances poètes
Et l'insolence aussi d'autres rimes muettes
Et j'écoutais aussi les craintes acérées
Les souvenirs éteints aux aubes abîmées
Des douleurs si pointues qu'elles restent à la gorge
Comme les armes rouges qui meurent à la forge
Je prierai sans relâche tous les dieux de la terre
Des cieux inhabités, des empires éphémères
Pour offrir un instant le regard infini
Qui taira en Amour le dernier de vos cris
Mai 2009
Écrit par ArchePerdue
«Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.»
[ Rabindranàth Tagore ] Catégorie : Divers
Publié le 22/05/2009
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Commentaires
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Posté le 22/05/2009 à 15:39:37
Très beau et très touchant ce poème, j'ai beaucoup aimé la lecture fluide de cette main tendue à tout ceux qui ont ont besoin... grande âme charitable que voilà. | |
Miss'angel |
Posté le 22/05/2009 à 17:46:08
Les chemins de l'errance parfois croisent un sentier déjà parcouru, les cris parfois reviennent en écho, et la nostalgie que l'on ressent en compulsant le feuillage du passé est parfois un moteur qui pousse vers un autre avenir... bienvenue chez toi après cette longue absence ! |
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Silenys |
Posté le 22/05/2009 à 19:06:31
Merci à vous... oui, j'avais oublié....mais aux détours du chemin... |
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