Le vent s'essoufflait en rafales
La bergerie tremblait, comme toi mon amour, en ce soir de juillet.
Si j'avais su tout ce que je sais, j'aurais menti, encore et encore pour te garder, là, serrée contre moi ! J'aurais abandonné mes rêves, ou
plutôt mes chimères pour consoler ton âme dévorée de regrets. Et j'aurais su comprendre, juste en sentant ta peau, brûlant au fer
contre la mienne comme il est doux enfin que d'être aimé. Je n'aurais pas ouvert les mains et libérer les tiennes...Je ne serais pas là,
à ressasser ma peine...Je ne serais pas là, à genoux sur la pierre, à maudire les instants que je laissais s'enfuir, quand tu disais "encore"
que je disais "partir"...j'aurais compris, enfin, bien avant de la perdre que j'avais dans tes yeux l'autre moitié de moi...
Avril 2009
Écrit par ArchePerdue
«Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.»
[ Rabindranàth Tagore ] Catégorie : Divers
Publié le 02/06/2009
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Que de regrets dans ton poème, il faut toujours garder une bonne dose de courage !!! Oui quand l'amour s'éloigne on perd une moitié de soi, mais il faut tout faire pour la retrouver. Amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
un poème tristement nostalgique des moments passés ! amitiés Louann |
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louann |