J'ai laissé au tambour le revers de ma peau
Rabattu sur mon coeur les pans de mon manteau
Caché dedans mes poches les restes d'une vie
Jeté au vent mauvais toutes pensées impies
J'ai laissé la musique qui trahissait mon âme
Désiré autre chose' que ces heures qui se pâment
Ecourté la douleur qui me regardait vivre
Affalée sur mes rêves, comme des hommes ivres
Le matin se fait froid quand le temps est venu
De ceux dont on parfume les coeurs à demi nus
D'écrire quelques mots pour ma postérité
Qui raviront les anges ou les feront pleurer
J'aurais bien attendu quelques instants de plus
Rebatir en Castille les chateaux abattus
Mais l'ailleurs me réclame de la voix sibylline
De ma mère consolant mes terreurs enfantines
15 Mai 2009
Que les puristes pardonnent les "e" polissons!
Écrit par ArchePerdue
«Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.»
[ Rabindranàth Tagore ] Catégorie : Divers
Publié le 09/06/2009
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J'adore l'allégorie "Rabattu sur mon coeur les pans de mon manteau" Bien beau poème. |
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