Si ce corps mutilé
Et si cet oeil hagard
Pouvaient, savaient, avaient
S'il disaient leur histoire
Qui pour eux serions nous
En oreille attentive?
Juste les autres fous
Postés sur l'autre rive
Que seraient ils pour nous?
Le bords de l'outre-tombe
L'image de l'amour saoul
Des prisons de nos mondes
Je voudrais les entendre
Et jusque sur ma peau
Parvenir à étendre
Le moindre de leurs maux
Mais je suis vaine et vide
De leurs passés à vif
De leurs sangs, apatride
Coque brisée à leurs récifs
21 juin 2009
Écrit par ArchePerdue
«Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors.»
[ Rabindranàth Tagore ] Catégorie : Triste
Publié le 22/06/2009
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Commentaires
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Posté le 22/06/2009 à 12:11:20
Tristesse profonde dans ton écrit, mais terriblement beau !!! Amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
Posté le 22/06/2009 à 14:21:08
Grande tristesse, qui m'émeut ! amitiés Louann |
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louann |
Posté le 22/06/2009 à 16:44:33
on ne peut porter les blessures de tous!sinon oui !on devient une coque brisée trés beau poéme! |
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MARIE L. |
Posté le 25/06/2009 à 08:59:58
Merci...oui vouloir sauver le monde est utopique et prétentieux sans doute...tendre la main est déjà un début...un partage! Bises AP |
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ArchePerdue |