Tes cheveux cachaient tes paupières
Voilant alors à pure perte
Tes lèvres, lichen sous le lierre
D'une porte jamais ouverte
Mes jambes ne sentaient plus rien
Car leur contre-maître semblait
Ne plus être même terrien
Pour choir un nuage de lait.
D'ailleurs la fraiche pluie d'avril
En faisant varier nos émois
Faisait débuter sur nos cils
Des larmes racontant ces mois.
Alors la lumière jaunâtre
Des lampadaires sans étique
Ne montra que nos peaux de plâtre
S'effritaient, laissant voir la brique !
Lorsque les premières caresses
Sur les moins intimidés lieux
Ôta de ma gorge une laisse
L'intérieur cria tout joyeux :
Le futur s'écrit dans mes rêves !
Le présent se lit dans ma sève !
Écrit par ArcticMonkey
La nature nous a donné 2 oreilles et une bouche. C'est pour écouter 2 fois plus que parler
Catégorie : Amour
Publié le 06/11/2010
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