Fier adolescent , je quittais alors des brumes ,
Cernant le clocher et les rues , brouillant les feux .
L'air soyeux des beaux jours se fondait dans l'écume ,
Roscoff nous accueillait tout de bleu et de lumière ...
Le transitoire s'estompe des cadrans d'hier ,
Persiste de mai , des voyageurs en abondance .
Les amarres se rompraient dans l'azur profond ;
Et je voyais déjà des falaises de craie immenses ,
La tranche des continents un peu émergée des mers .
J'aurai vu Noirmoutier sur des cartes qui s'évaporent ,
Une cabine de bois , le planisphère des familles ,
Les côtes étrangères , la lointaine Manille ,
Puis mon seul Royaume que les souvenirs colorent ...
J'anticipais l'hovercraft et la sensation ,
De voir au fond , majestueuses d'outre-Manche ,
Les blanches hauteurs offertent à mon coeur d'aubain ,
Les Lands-ends dans un songe et les eaux d'Albion ,
Cette Cornouaille qui éclairerait mes lendemains !
De Plymouth , il me reste la belle Angleterre ,
Un havre vivifié des clartés du printemps
Des teintes vives , des navires en arrière-plan ,
Qui apaisent encore mes frayeurs crépusculaires ...
Écrit par ArthurRainbow
ni dieu ni maitre
Catégorie : Divers
Publié le 10/12/2007
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