Une plume,
Sur la grève,
Dernière trace dans la brume
De ton passage éphémère,
Bel oiseau de la lune
Bel oiseau de l'éther.
Ton vol
Dans le temps
Traverse les rigoles
Traverse le vent.
Les cheveux de la lune
Te tracent un chemin,
Chemin des runes
Dans l'horizon lointain.
L'ombre du soleil
Qui te prend la main
Fait rayonner tes rêves
Et tes yeux d'or brun.
La lune laisse couler
Une unique larme argentée
Etoile filante
Brillante
Dans le ciel de l'été.
Qui éclaire encore un instant
Le souvenir furtif de ton rire,
Celui de ta présence
Avant que tout ceci,
Ne s'efface lentement.
L'oiseau bleu que tu étais
A jamais s'est envolé,
Ne me laissant qu'un peu de rêve
Dans le creux de ma main serrée.
Oiseau de la lune,
Enfant du soleil,
Frère du vent, de la brume
Et de la mer,
Tu voles toujours inlassablement,
Petite étoile filante,
Trait d'argent et d'étincelles
Dans un ciel trop souvent ignare et mortifère,
Petit éclat de vie,
Grand sourire des vrais amis.
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Divers
Publié le 29/09/2009
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Ary au hasard |
Annonces Google |
"oiseau de la lune enfant du soleil frère du vent de la brume et de la mer"ami au beau sourire MAGNIFIQUE! amitié! marie |
|
MARIE L. |