J'ai recueilli
Les larmes de la lune,
Larmes de la nuit
Brillantes d'amertume.
Le flacon que je portais
De mes doigts a glissé,
Se brisant d'un son clair
Sur le sol dénudé.
Le chant de la tristesse
Qui s'en est échappé,
Imprègne d'une folle ivresse
Le ciel de l'été.
Les gouttes de rosée sont apparues,
Perles nacrées,
Perles des nues,
Tranquilles et glacées.
Le chant des étoiles,
Traverse mon corps figé,
Et dépose un voile,
Sur mon cœur brisé.
Les bras de la tristesse,
M'ensserent doucement,
Et mes larmes laissent
Des traces en tombant.
Le son de la mer,
Me calme lentement,
Berceuse claire,
De mes souvenirs d'enfants.
Les gouttes de lunes
Sur mon visages se sont posées,
Enveloppent de brume
Mes yeux fermés.
Une étoile filante traverse
D'un trait argenté,
Couvert de lumière,
Le ciel de l'été.
La poussière qui en tombe
Enveloppe mes rêves,
Tandis que l'onde,
Tranquillement me berce.
De cette nuit,
Il m'est resté,
Une goutte qui luit,
Une goutte nacrée,
Ainsi que la poussière,
De l'étoile éveillée,
Afin que je partage,
Cette étrange soirée,
Où la tristesse volage,
S'est transformée
En une nuit inoubliable,
En un rêve éveillé.
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Divers
Publié le 15/10/2009
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Les larmes de lune t'ont bien inspiré, ce poème est magnifiquement triste. Amitiés. |
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JB |
magnifique! | |
MARIE L. |
Superbe !! amitiés Louann |
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louann |