Sous l'ombre de la lune,
Un voile transparent et glacé,
Teinté d'amertume,
Et de tristesse argentée.
Et l'appel lugubre
De la morne destinée,
Caresse la brume,
Trouble l'eau du passé.
Tout est irréel,
L'étrange ne fait que passer,
À la frontière du réel,
Et du monde éthéré.
Et sous les rayons de lunes,
Les étoiles ont laissé
Tomber leurs larmes d'infortunes,
Traits blancs effilés,
Traçant dans la brume,
Un passage argenté.
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Divers
Publié le 22/01/2010
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Commentaires
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Posté le 22/01/2010 à 14:01:22
Très beau texte, il me fait penser aux tableaux des impressionnistes comme Monet et son "Impression soleil levant" Monde étrange et transfiguré... Bravo! Hysard |
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hysard |
Posté le 22/01/2010 à 14:22:38
Brume étrange qui plonge le lecteur dans le monde parallèle de l'irréel, cette impression d'être environné par cette fumée sans odeur, je suis Hysard sur sa pensée d'être sur un tableau impressionniste. Très beau poème. Amitiés insulaires. |
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JB |