Sur un fil invisible,
Tu danses sans fin,
Un fil si fin,
Que d'un coup il se brise.
Je n'entends qu'un seul son,
Celui de tes clochettes,
Qui éternellement tombent,
Sonnent dans l'air.
Je n'ai vu que ta silhouette,
Et cette robe blanche évanescente,
Petite forme transparente,
Que la lumière transperce.
Dans la brume blanche,
Tu as disparu,
Ô toi qui me hantes,
Ô toi qui me tues.
Ta main a effleuré ma joue,
Puis mes larmes ont coulé,
Regrets avec lesquels tu joues,
Depuis quand sont-ils fanés ?
J'entends tes clochettes,
Non je n'oublie pas,
Cette journée de fête,
Au couleur de lilas.
Ni ton sourire,
Ni ta douceur,
Ni tes rires,
Ni ta pâleur.
Tu n'étais qu'un rêve,
Et bien soit, rêvons,
Et que le mystère se lève,
Bientôt les roses faneront.
Alors ferme mes paupières,
Et berce moi encore,
Et à jamais dans l'éther,
Qu'à jamais je m'endorme.
La clochette ne tinte plus,
Et dans la mer grise,
Les sirènes se sont tues,
Et moi je soupire.
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Divers
Publié le 21/10/2010
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Magnifique, c'est un texte vraiment sublime. Tu nous emportes et fais rêver. Enfent-des-maux |
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enfent-des-maux |
Des vers courts, pour leur donner plus d'impact, comme je les aime. Très beau poème. Amitiés. |
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JB |
Bravo, un poème vraiment très beau. Il me donne envie de te découvrir ... | |
Nighty |
Ton poème heureusement n'est pas un mirage, mais un splendide écrit que j'ai eu un grand plaisir à lire ! amitiés Louann |
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louann |
magnifique ... bisous Ary! |
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MARIE L. |