Un rayon de soleil,
Voila ce que tu as attrapé,
Et ton visage étincelle,
En cette journée d'été.
Mais ce rayon,
Soudain s'est échappé,
Et son ombre,
Doucement t'a blessé.
Et tes larmes coulent,
Allons ne pleure pas,
Et une main roule,
Sur une fleur de lilas.
Et s'arrête sur ton visage,
Caressant doucement,
Ta peau couleur de sable,
Tes yeux couleur du temps.
Et ton regard se plante,
Dans celui d'une jeune fille,
Qui telle une plante,
Sous le vent vacille.
Son sourire est si beau,
Que tu en as le souffle coupé,
Et tu tends les doigts et frôle,
Ses cheveux couleur d'été.
Mais elle disparaît,
Sous ta main d'enfant,
Mais elle disparaît,
Dans un souffle de vent.
Ce n'était qu'un fragment du rayon,
Que tu avais capturé,
Allez, viens et rentrons,
Il est temps de rêver...
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Divers
Publié le 07/12/2010
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Commentaires
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Posté le 07/12/2010 à 13:47:58
Très mignon, j'ai beaucoup aimé :) | |
Nighty |
Posté le 07/12/2010 à 14:18:14
Un petit rayon qui l'a fait rêver d'un ailleurs, tu étais là pour le faire revenir à la réalité. Poème très frais et bien construit. Amitiés pluvieuses. (pas de soleil aujourd'hui) |
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JB |
Posté le 07/12/2010 à 18:50:02
Superbe ! J'ai beaucoup aimé la dernière strophe ! amicalement Louann |
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louann |
Posté le 10/12/2010 à 13:40:27
Le rêve que l'on tente d'attrapper et qui s'échappe au moment du réveil. Mais toujours nous le retrouvons au moment du couché. Très doux. Amitiés Sorrow |
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Sorrow |