Tu regardes ses cheveux et ses yeux,
Avant de te détourner,
Mais ton cœur s'est laisser prendre au jeu,
Et des liens il a créé.
Et pourtant tu hais ces yeux si semblables aux tiens,
Pourquoi, cela, tu n'en sais rien,
Mais alors que ton sourire traverse ton visage,
Ta tristesse en silence fragilise ton âme.
Tu sais que tu vas le perdre,
Mais tu refuses cette évidence,
Et t'enfonce amer,
Dans la spirale de la déchéance.
Pour lui tu as tué encore et encore,
Sans te soucier de savoir,
Toi qui voulais le guérir de son mal,
Si tu en avais assez de force.
Au final tu as détruit cet être si cher,
Tu ne causais que destruction et carnage,
Mais les larmes qui coulent éphémères,
Montrent que ton cœur n'était pas volage.
Si c'est là ta punition,
Tu préfères l'écourter,
Et ton âme quitte ton monde,
Afin de mieux le retrouver...
Écrit par Ary
La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.
(Jacques Prévert) Catégorie : Triste
Publié le 25/05/2011
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Ary au hasard |
Annonces Google |
Que c'est triste ! Beau mais triste ! Mais beau : "alors que ton sourire traverse ton visage, ta tristesse en silence fragilise ton âme". J'aime beaucoup. Merci |
|
Marouette |