Dans le lit de la femme que tu oublieras un jour, le temps d'un rien ton monde s'écroule, comme tu t'écroules sur les courbes chaleureuses de celle qui noiera dans le flot des sanglots tes espoirs insoumis. Dans la moiteur de son échine, tu extirpes à sa furie sauvage et à ses ongles repeint du sang de ton dos lacéré ce que l'oublie te reprendra : le fier souvenir de son rictus jubilé.
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Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Divers
Publié le 05/06/2014
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Commentaires
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Posté le 05/06/2014 à 22:47:35
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une femme a combien d'échines ? (dos)... |
Abdel  |
Posté le 05/06/2014 à 23:40:34
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Shame on me alors que j'ai fait beaucoup d'anatomie haha, je corrige ! |
Auré  |
Posté le 06/06/2014 à 05:46:27
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Le poème est beau, la prose finit sur un alexandrin, clausule finale qui en reploie la tristesse sous l'aile de l'ironie. Cordialement. |
| jacou |