Asmée prend les armes. Le mal est devant elle
Il faut défendre encor' ton écusson maudit
Contre la brute au sang violacé sur l'autel
De son propre échafaud, Asmée l'a refroidi.
Tu as grandi trop vite et reine au sang glacial
De hargne tu répands la mort d'un cri bestial
Aucun n'aura tes champs sans pourfendre ta plèvre
Comme aucun homme encor' n'a goûté à tes lèvres.
Ton père n'est rentré, à toi la lourde charge
De gouverner ton peuple et refouler au large
Ceux qui s'opposeront à votre liberté,
Au son des trompettes, les voilà alertés.
Aucun ne violera la terre des ancêtres
Cela même enterrés sous les bien nombreux hêtres
Que compte ton pays. Enfouis avec leur sabre
Leur souvenir est là, dans ton sillon macabre.
Tu mènes les troupes, tu as coupé tes tresses
La lèvre mordillée et le sourire ardent
Bientôt dans la débâcle et peureuse détresse
Ils s'en iront conter pour les couards survivants
A leur chef humilié, leur sang qui coula noir
Et la boue entachant le blanc des étendards.
Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Divers
Publié le 29/11/2012
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