Le sabre entre les dents Asmée s'en va déteindre
Le rosée vigoureux dans la brise hivernale
D'un visage ennemi et sait se faire craindre.
Ses cris par delà les contrées méridionales
Résonnent dans les monts et les cours des grands rois
Tous revoient avec peur son regard noir et froid.
Sa lame transperce sans nulle compassion
Les entrailles de ceux qui se mettent en travers
De sa course folle d'entrain et de passion
Pour la conquête ultime et son goût de la guerre.
Asmée s'est rendue sombre et l'éclat de son arme
A vite compensé son étincelant charme.
Avis au prétendant, si tu oses porter
Un mot d'amour plus haut que son épaule droite
Il t'en coûtera plus que de simples mains moites
On ne les compte plus les passions avortées.
Tu n'as jamais courbé l'échine, ni les reins
Pour quelques minutes, jamais on a glissé
Des doigts voluptueux dans tes cheveux airains,
Te faire jouir encor' sans ton arme hérisser ;
Oh Asmée moi j'aime quand tu les fais rugir
Mes sentiments pour toi te sachant au combat
Je sais, n'importe quand, dans mon dos peut surgir
La lame fatale de ton refus d'ébats.
Écrit par Auré
"Explique si tu peux mon trouble et mon effroi"
Catégorie : Divers
Publié le 03/12/2012
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Auré au hasard |
Annonces Google |
Très intense. | |
eco-blanchiment |