- Le poème n'a pas encore été validé par un modérateur.
Lever les yeux vers la voûte grise
La visage sous le voile ardent
D'un monde en ruine qui s'extasie
Sur les photos déchirées de sa splendeur d'antan
Jeune femme effarée priant sous l'arche
D'une géode auparavant resplendissante
Il ne reste plus que des larmes, de la poussière
De la Grisaille à rejeter dans la mer
Mélancolie d'une vie paisible
Qui fut autrefois si délicieuse
L'on observait le monde grandir
Près des flots battant de l'océan paternel
Petit à petit sentir le muguet sauvage
Embraser ses sens, goûtant de son nectar
Ah, que j'aimerai danser encore avec les muses
M'envoler près de leur âmes juvéniles
Tout est fini, tout est fini depuis longtemps
Je sens encore le frisson de la pierre froide
Qui se languit de la perte de ses frises héroïque
Tout est parti en cendre à présent
Monde qui s'éteint, Soleil se couchant
Désormais je n'ai plus que mes yeux pour contempler
la déchéance des hommes
De noir vêtue, portant un bouquet fané
Je laisse couler la vie
Je la laisse filer
Vers les étoiles se dandinant, se moquant
De ce qui se passe sur Terre, ici
Un jour, rien qu'une seule jour
D'insouciance, loin de ces débris
Un jour, rien qu'une seul jour
Eternel
Écrit par Azur Edelia De Lune
Le Noir vous va si bien, chère Brise Dansante aux creux des Abysses..
Catégorie : Divers
Publié le 26/09/2008
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Azur Edelia De Lune au hasard |
Annonces Google |
Il est divin!!! Merci pour ce beau poème!!! Amitié Francine |
|
Francine |