J'étais à la cascade.
L'arbre était en vie.
J'étais une dorade
Mes écailles pour avis.
L'eau n'était ni sale,
Ni d'une pureté notée,
Mais toujours je nageais.
Personne ne m'avait dit
Où je devais vivre
Personne n'avait choisi
L'eau dont je m'enivre.
J'étais là comme d'autres.
J'étais près des racines
Comme les oiseaux du ciel.
Si mes mouvements chavirent,
C'est que mon âme est à flot,
Laisse la suivre ses cahots.
J'aurais voulu être un oiseau
Pour voir les nuages et les fées.
Volonté de ne plus voir mes pieds
Rythmant une cadence d'idiots.
Oui, car l'idiotie se résume
A ces remous que l'on allume
Le lac est aussi pur qu'avant
Mais le reste, oui, le reste
N'est que relents...
Debout en i, je vois
La dorade que je suis
Et qui doit sa survie
A l'empire que voilà.
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Écrit par Azurelle
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.
Catégorie : Divers
Publié le 28/04/2009
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j'aime beaucoup ! très poétique ! une touche de folie et d'exubérance que j'apprécie ! |
èVe  |
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Poétique à souhait, je confirme avec toujours ce subtil sens caché qui caractérise tes écrits. |
°Darkdiamant°  |
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Merci Eve. Darkdiamant par hasard aurais-tu trouvé le sens de celui-ci ? Merci à vous deux. |
| Azurelle |
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je l'ai perçu ainsi: nous ne sommes que ce que nous sommes acteurs et pourtant tributaires de là où on "nous a mis", nous dépatouillant tant bien que mal dans les flots de la vie avec des remises en questions, une critique du monde et de nous même, des rêves et des envies d'"autre chose"... Bah, je suis peut être à côté de la plaque vas savoir, j'y vais de mon interprétation, et je dois dire que tes écrits sont toujours très favorables à l'évasion de mon esprit "tordu". |
| °Darkdiamant° |