Les bêtes du royaume se tapissent.
Le froid disperse, arrache et tue.
La lumière au couchant rapetisse.
Ton regard meurtrit de t'être battu.
Les loups sortent de leur terrier,
Puis font leur travail de prisonnier.
Tu regardes les nuages passer.
Plus aucune couleur annoncée.
Le ciel est celui de la veille
Lentement, tu t'émerveilles.
Ton feu devient les yeux du loup.
Ton coeur te sert de proue.
Tu navigues dans ces eaux.
Ces souvenirs sont tes joyaux.
Tu oublies la chaleur du feu
Tu souris, en hurlant un peu.
Écrit par Azurelle
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.
Catégorie : Triste
Publié le 07/09/2016
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Commentaires
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Posté le 07/09/2016 à 08:30:45
C'est un très beau poème, merci de l'avoir conçu. Il ne faut pas oublier les loups. | |
jacou |
Posté le 07/09/2016 à 11:00:38
Une épopée sauvage... dont on ressort plus fort, après sa lecture... Merci | |
schweepouille-deleted |
Posté le 07/09/2016 à 11:01:50
Peu rassurante la présence des loups mais l'histoire est néanmoins plaisante. | |
TANGO |
Posté le 07/09/2016 à 11:52:32
Bonjour Azurelle, Il ne faut pas oublier les loups et vous nous l'avez très bien rappelé ! Belle journée ! Mes amitiés Sybilla |
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Sybilla |