J'y vais en reculant dans ce bel hôpital
Vingt ans d'ancienneté, j'ai franchi la limite
Je ne sais plus vraiment si mon poste est vital
Dois je tout arrêter, je vous avoue, j'hésite
Je suis là pour soigner mais ne vois que la mort
Attachée aux enfants en phase terminale
Je ne supporte plus de recouvrir leur corps
Sans vie, chaque matin. La mort n'est pas banale
J'en ai tant vu souffrir, j'en ai tant vu mourir
Que le soir dans mon lit leur froid regard me hante
J'entends longtemps leurs cris, puis je les vois partir
Et le petit matin me retrouve tremblante
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Écrit par BABOUCHE
L’amour se goûte à deux la passion vous dévore
Catégorie : Triste
Publié le 31/10/2011
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Commentaires
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Posté le 31/10/2011 à 23:12:51
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bonsoir BABOUCHE, toujours très heureuse de croiser vos mots, tellement humains, vous m'avez bouleversée, je vous trouve très courageux, pour ma part j'en serai incapable, mais je reconnais là toute votre générosité, vous savez être là où il faut et quant il le faut, je suis certaine que vos visites sont attendues et d'un grand secours ... bonne fin de soirée - avec toute mon amitié |
marie-ange_old2  |
Posté le 31/10/2011 à 23:28:26
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Merci Marie Ange Ma nièce, infirmière dans un grand hopital parisien, a passé plusieurs années aux urgences puis au service des enfants cancereux en phase terminale. Elle a compètement craqué au bout de quelques mois et a été suivi par un psy pour se reconstruire Elle me parlait de cela la semaine dernière et j'ai essayé de raconter son histoire simplement |
BABOUCHE  |
Posté le 31/10/2011 à 23:45:53
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re bonsoir BABOUCHE, vous vous faites par vos mots forts et justes, le témoin d'une bien cruelle réalité, qu'est la maladie des enfants, en phase terminale, et par la même occasion vous rendez hommage à tous ceux et toutes celles qui bataillent chaque jour auprès de ces enfants ... ce ne sont pas "sur hommes" ou des "sur femmes", et je comprends aisément que l'on puisse craquer ... avec toute mon amitié |
| marie-ange_old2 |
Posté le 01/11/2011 à 09:03:25
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Un poème bien réaliste en hommage à ces infirmières des derniers instants de la vie. Les professionnels des métiers en relation avec la mort sont toujours bouleversés quand elle frappe des enfants . |
| TANGO |