Dans ces humeurs intemporelles,
Je voudrais m'envoler
Et ne garder qu'un portrait d'elle
Qui ne peut s'abîmer.
Mais je ne suis qu'une étincelle,
Je ne sais dessiner
Et mon chant comme l'hirondelle
Finit par se lasser.
Si ton regard pouvait renaître
Tout au fond de mes yeux,
Je te verrais réapparaître
Dans mon miroir radieux.
Mais je ne suis qu'une fenêtre
Que fixent les aïeux,
Quand vient le temps de disparaître
Dans le lointain des cieux.
Je t'aurais menée aux collines
Où rêvent les amants,
Quand vont passer les sauvagines
A l'heure du couchant.
Mais je ne suis que simple épine
Dans un buisson ardent
Qui a perdu sa fleur divine
Emportée par le vent.
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Commentaires
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Posté le 11/08/2019 à 08:15:03
J'aime beaucoup le dernier quatrain Merci de ce partage |
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Belle de jour |
Posté le 11/08/2019 à 08:50:02
Bel exercice de poésie et superbe strophe dernière, où la fleur devient l'absente que le vent a cueilli. Étincelle, fenêtre ou épine, la modestie d'être est une belle preuve d'amour de la nature où tu t'es coulé l'instant du poème ! Merci Banniange pour ce partage. | |
jacou |
Posté le 11/08/2019 à 10:09:03
j'aime beaucoup ce déséquilibre de la contrerime qui crée elle même sa propre harmonie!!ainsi que le coeur du poème très charmant!!merci!!banniange | |
Aria |
Posté le 11/08/2019 à 13:53:31
Un poésie nostalgique empreint d'un touchant amour | |
fee-de-ble |
Posté le 11/08/2019 à 21:01:42
Merci à toutes et tous pour vos précieux commentaires! | |
Banniange |