Je n’ai pas cueilli de roses,
Elles aiment vivre aussi*
Quand la rosée les arrose,
De l’amour, voici la prose
Dans le chant du colibri,
Je n’ai pas cueilli de rose,
Sur ta nuque se déposent
Les lèvres d’un vent ravi
Quand la rosée les arrose,
Nul besoin d’hypotyposes,
Une litote suffit,
Je n’ai pas cueilli de roses,
Quelle étoile se repose
Dans tes yeux où tout fleurit
Quand la rosée les arrose,
Au coeur des métamorphoses,
Le désir vole éblouis
Quand la rosée les arrose,
Je n’ai pas cueilli de roses.
Ces deux vers sont inspirés d'un poème de Charles Van Lerberghe
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Commentaires
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Posté le 19/05/2023 à 15:29:07
Très beau, sensible comme la nature murmure ses merveilles. Pas tout le monde est chamane, ainsi bravo Banniange. |
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Comete |
Posté le 20/05/2023 à 16:14:17
Laissons les roses. Elles nous étourdiront de leur parfum. Elles nous émerveilleront de leurs couleurs. Bravo pour ce beau poème. |
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scyles |
Posté le 21/05/2023 à 07:52:19
Merci à vous deux! | |
Banniange |