Vagues de visages roulant infiniment
Vers d'anciens rivages au long souffle du vent,
Vous êtes-vous connu sur l'instable vaisseau
Quand brillait le phare du rocher aux oiseaux?
Vous étiez étrangers et pourtant si prochains;
Un peu de temps offert façonné en humain,
Vous cherchiez un reflet dans le miroir des ans
Qui serait immuable en noble monument.
En chemin, vous croisiez ces hôtes mystérieux
Habitant comme vous la vallée des adieux,
Si parfois, une voix éveillait votre coeur,
Souvent, vous étiez seuls à forger votre peur.
Car vous avez perdu ce fabuleux jardin
Où vous pouviez aimer sans craindre le destin,
Même s'il reste enfoui au fond de vos mémoires
Qu'un regard rafraîchit à l'approche du soir.
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
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Commentaires
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Posté le 20/04/2020 à 11:58:27
sublime et délicat de sensibilité j'ai aimé bon courage! amitiés:) | |
romantique |
Posté le 20/04/2020 à 18:54:19
Bonsoir, Jardin perdu :: que faire ? qu'Il puisse renaitre! tout recommencer ? L'Homme est, fut, sera, a détruit, détruira .. ( Il aura laissé de belles Choses aussi .. ) Lys-Clea |
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Lys-Clea |
Posté le 21/04/2020 à 20:52:30
Merci à vous deux d'avoir partagé votre lecture! | |
Banniange |
Posté le 24/04/2020 à 04:33:52
Nostalgie et beauté des vers font mariage : un beau poème signé Banniange. | |
jacou |
Posté le 19/06/2020 à 09:57:57
Ma guitare n'a pas failli à ces vers trop exacts, justes, humains ! Félicitations ! |
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Banane |