Tes yeux sont la tempête et jusqu'au fond me percent
Il suffit par hasard qu'ils effleurent ma peau
Pour qu'éclate en silence une secrète averse
Que serait-ce si je t'aimais ? Tu n'es pas beau
Tu as le front étroit et les lèvres qui gercent
Ne viens pas me toucher ou je crie aussitôt !
Un seul geste et je fuis, oh ! je dresse la herse
Me replie apeurée au sein de mon château
Quel est ce charme affreux que sur moi tu exerces
Qui lève l'océan, fait bouillonner les flots ?
Certainement tu peux, lointain comme la Perse
Voir sous mes vêtements, fendre le calicot
Et cela sans bouger — Des vents fous me traversent
Tremblant sous ton regard, je tire les rideaux
Tes yeux sont la tempête et jusqu'au fond me percent
Écrit par Bella de Vnirfou
On se tuméfie jamais assez.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 25/01/2023
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Commentaires
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Posté le 25/01/2023 à 05:53:15
Ensorcellant poème. | |
Pascal Dut |
Posté le 25/01/2023 à 07:02:24
"Pour qu'éclate en silence une secrète averse" : plus qu'un "sorcier", on croirait lire ici cet effet qu'ont certains que l'on pourrait nommer "sourcier". Belle écriture. Merci ;-) | |
AdA |
Posté le 25/01/2023 à 13:19:58
N'importe quoi. | |
Comete |
Posté le 25/01/2023 à 16:37:01
Merci de vos retours ;) | |
Bella de Vnirfou |