À Ray…
Je chante le corps et la trique
Les mains dans le cambouis humain
L'aurore aux cernes électriques
Sous un double soleil demain
Je chante le corps et la trique
À crocs ardents tes pommes d'or
J'en dévore de pleins volumes
Dans mon éternel fructidor
J'offre aux Martiens à cœur de plume
À crocs ardents tes pommes d'or
Machine à vivre, ô nostalgie
D'un pays d'octobre irréel
Avec toi je me réfugie
En des cosmos plus sensuels
Machine à vivre, ô nostalgie
Sous un épiderme illustré
Du récit de mes amours sales
Comme toi je garde un secret
Parfois des océans s'étalent
Sous un épiderme illustré
Je chante le corps et la trique
Les mains dans le cambouis humain
L'aurore aux cernes électriques
Sous un double soleil demain
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Écrit par Bella de Vnirfou
On se tuméfie jamais assez.
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 09/02/2023
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Commentaires
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Posté le 09/02/2023 à 10:38:25
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ouah tu m'épates tu écris très bien moi je ne suis rien je ne vaux rien je n'ai rien fait je suis une pauvre dépouille mortelle laisse tomber les baises écris de beaux poèmes sur les choses mauvaises |
mayssa  |
Posté le 09/02/2023 à 11:09:32
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Merci Mayssa. "Je ne vaux rien..." Qu'est-ce que tu peux dire des bêtises! :D |
| Bella de Vnirfou |
Posté le 09/02/2023 à 17:46:30
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Très beau ça pourrait faire un blues somptueux |
Pascal Dut  |
Posté le 09/02/2023 à 19:05:27
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Je rejoins marinette : poème marquant, rythmé et à la riche iconographie. Merci Bella de Vnirfou, pour l'ondulation de ces vers. Marinette ne veau rien, bien sûr, car sa poésie n'est pas bovine : elle saisit la vie comme peu de plumes savent le faire ;-) |
| AdA |
Posté le 09/02/2023 à 23:19:01
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L'intrication des vers forme un cantique, ce chant hausse d'or dehors le souci quotidien du baiser à la vie avant qu'elle ne nous baise, avant toute abysse et l'on bisse en carpe diem le devoir qui respire inspirant. Il est bon pour cela de chanter, notant, la part sombre, "part maudite" selon Georges Bataille : cambouis, mots salissants, merde. Il y a du Tristan Corbière ou du Jules Laforgue dans le ton de ces vers, les "amours jaunes" deviennent légendaires, mais l'amour et comment on le fait et comment on le dit véritablement, pour les effets, pour sa vérité qu'il est absolument opposé à la mort, il est beau de le dire. Qui est gouverné par la mort ne peut plus l'admettre. J'aime que vous louiez avec talent le baiser et son féminin, encore comme Louise des temps jadis, la poétesse accomplie, que vous êtes, non rabat de joies assez rares pour être soutenues quand elles ont le cran d'être exprimées avec talent. Il y a aussi dans votre poème quelque chose qui me rappelle un titre de science-fiction, à propos d'un cantique, ce "double soleil" également, très évocateur. Merci de publier sur Icetea ! |
jacou  |
Posté le 10/02/2023 à 06:22:04
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bonjour Bella de Vnirfou vos mots ardents dans l'azur! des désirs secrets dans un murmure ! vous savez grâce à votre plume inspirée ! et féconde ! dévoiler ce désir voluptueux !qui brûle et grise! dans "LA PASSION DES CORPS"... (en favori ) ! bonne journée ! prenez soin de vous ! amitiés chaleureuses :) |
| romantique |
Posté le 10/02/2023 à 09:06:17
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Merci infiniment pour tous ces retours si gentils! Jacou, vous ne vous êtes pas trompé: le point de départ de ce poème, ce sont les titres français de quelques-uns des livres de Ray Bradbury, auteur de SF que j'ai beaucoup lu et relu, à l'écriture poétique s'il en fut. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ray_Bradbury#Recueils_de_nouvelles |
| Bella de Vnirfou |
Posté le 10/02/2023 à 13:06:32
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je suis toujours surprise et jamais déçue par la lecture de vos poemes , merci Bella |
| Rose612 |
Posté le 10/02/2023 à 23:55:44
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Bella, je vous remercie de votre retour, réponse, confirmation de votre base de départ que j'ai perçu. J'essaie en principe de ne pas me tromper sur les écrits et sur les gens. Votre culture et la mienne y aident. Merci pour votre lien. Oh oui, Ray Bradbury créait en poète ses récits de science-fiction, et quel "ymagier" comme écrivait Alfred Jarry ! Les "Chroniques martiennes", recueil de nouvelles, touchent à la poésie en prose parfois, notamment lors de l'arrivée des premiers terriens, avec la de scription des paysages de Mars dont les habitants par prudence se sont dissimulés. Lues dans l'enfance, Bradbury m'a impacté comme Verne et Wells, bien avant Poe (Bradbury se souvient de lui sur Mars) et Lovecraft ! |
| jacou |
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