En campagne, deux amants se sont embrassés
Pour une promesse, sur le toit d'un pont couvert
Oubliés dans le noir, tous deux, rêvent éveillés
Qu'un fin banquet, tout au fond de l'univers,
Serait juste ! Vois ce qu'est l'amour me dit-on,
Qu'en lustre; soupirs, les piliers de la création.
Les amants ont appris, comme en une littératie
À vivre de l'autre jusqu'à teindre l'autel
D'un vœu qui clame à tous ces gueux amincis
Que l'étreinte d'amour est éternelle.
J'ai assisté aux chants de la belle embellie
Qui plus lourde d'un jonc, pleure à l'homélie.
Et voilà que le vieux pont est taché par l'aube rose
Et les souvenirs de la nuit, d'elle, de lui, se pausent
Comme en un interlude, aux jours moroses.
Et avant de quitter, l'homme m'a dit ;
-On n'a pas eu le temps de se dire ce qu'on se serait dit,
Mais on s'est dit ce qu'on ne se serait dit…
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Lenigmatique |
J'aime beaucoup ce poème où tout est dit en demi teinte. Dommage qu'il faille se cacher pour s'aimer, parfois. Ta dernière strophe est pleine de vérité mais le rythme est gâché par ton dernier vers que je trouve compliqué à lire. Amitié. |
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Iloa Mys |