Le ciel est blanc, un nuage froid et son écrin,
Berce tout les blés de la terre qui sont secs et sans fin.
Ce sont des champs calmes d'où pointent quelques maisons d'évadés,
Le fantôme d'une grange et deux ruisseaux déjà gelés.
Une buse me tient tête de loin au sommet d'un arbre mort,
C'est que même dans nos coeurs aujourdhui, il fait frais...
Une ligne de pylônes cicatrise la profonde et grise forêt.
Et va mourir quelque part loin, dans la mer du Labrador.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Divers
Publié le 01/11/2017
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Commentaires
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Posté le 01/11/2017 à 21:13:22
L'atmosphère de ce court poème frisonne, pourtant paisible. Vous l'avez bien rendue avec cet écrit, j'aime beaucoup. |
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Zigzag |
Posté le 01/11/2017 à 21:47:41
J'aime beaucoup cette poésie si sensible à la tournure et à l'amplitude de la nature. | |
jacou |
Posté le 01/11/2017 à 21:55:54
Je vous sens épris de ce paysage Biron. Merci pour ces très belles images. J'aime beaucoup. | |
suane |
Posté le 02/11/2017 à 11:14:29
Et bien, voici une magnifique photo que vous nous offrez là, avec beaucoup de choses en plus! Je ne suis pas un saint mais c'est un Laurent qui vous le dit. Bravo! | |
eliosir |