On perçoit un murmure entre les reins des vallées
On s'y rend d'entre les stèles d'or et d'ivoire
Il faut marcher par-dessus le marais des trois noyés
À l'Est des monts et ces minces lardoires :
Gît des écumes, un énorme bloc de trachyte isolé
Qu'un homme au chapeau, garde si désolé.
Il discourt aux fantômes du marais croisé;
-Se noyer dans son cœur c'est…
Bien plus cruel que dans l'eau !
Il porte en épithète, sa propre bague de grenat
Vestige d'une fable jouée pour deux.
La foule ? Ils arrivent tous du vieil orphelinat
Oui ! Celui-là même qui disparut. -Au feu !
Cria l'artiste aux brûlés, Ha ! Ces histoires latentes
Il s'incline et remercie, souriant à la plèbe suintante.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Divers
Publié le 01/11/2011
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Commentaires
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Posté le 01/11/2011 à 07:43:07
si bien écrit, c'est au Bout ! |
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eco-blanchiment |
Posté le 01/11/2011 à 23:21:13
bonsoir Biron, je retiendrai : "-Se noyer dans son cœur c’est… Bien plus cruel que dans l’eau !" à très bientôt |
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marie-ange_old2 |
Posté le 02/11/2011 à 23:29:24
Je suis tombée sous le charme de cet écrit précisément parce qu'une part m'échappe. Le relire pour en cerner le(s) sens est un vrai plaisir. | |
Harmonie |
Posté le 05/11/2011 à 07:00:14
très belle alliance du conte et de la poésie ! | |
coramouh |