La mélancolie s'écope à la paume. La dernière de toutes les raisons.
Le soleil se couche sur nos fantômes. Et c'est la trotteuse qui tiendra saison.
Un décompte subtil vers le nord.
Sur l'horloge de la fin du monde, quand l'échine fixera minuit.
Un petit craquement sonore.
Et enfin, la fin de nos premières insomnies.
Et dans nos torses qui cassent; qu'on n'aurait su abriter le cœur de Pandore,
Car depuis l'année dernière. Et là, aux févriers roses des jours qui se lèvent encore...
L'horloge affiche minuit moins cent secondes.
La moisson revient comme les éclipses.
Les fleur n'y vivent pas.
Les statues marchent dans ces plaines de schistes.
Personne, non, n'était là.
Le soleil se couche sur nos fantômes.
La mélancolie s'écope à la paume.
Minuit moins cent secondes.
C'est dans les lignes de ta main,
Et ces chansons d'outre-tombe.
À demain.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Pensée
Publié le 13/02/2021
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Merci Biron pour ce poème, qui est saisissant. "Le soleil se couche sur nos fantômes" : vous avez le sens des formules. Nous sommes des fantômes masqués, des monstres errants, depuis une année. | |
jacou |
Merci Jacou ! :) | |
Biron |