C'était un voyageur, à l'oraison d'une terre,
Qui vit les loin marais percés de blancs bouleaux,
Comme au récif intime; d'où sorts : mâts de bateaux.
Au lendemain bien doux d'un brouillard sous la mer.
C'était un voyageur errant sur la jetée,
D'une eau froide et latente; il courait la Saône,
C'était lui -l'estafette du vieux roi de personne-
L'enfant brave et bien vert d'un creux scaphandrier.
Il est disparu là, un printemps sans histoire,
Près d'un tertre oublié; piqué d'un fin lardoire
Qu'il reste dans son cœur : l'amour d'une rêveuse.
Je lui ferai un buste, grand, en pierre d'Istrie;
Car il s'est oublié dans les ruelles songeuses,
D'où on entends hurler l'orgue de barbarie.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 01/06/2015
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Commentaires
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Posté le 01/06/2015 à 07:29:37
superbe... MERCI* | |
MARIE L. |
Posté le 01/06/2015 à 07:45:31
Un bon sonnet baroque ! | |
jacou |
Posté le 01/06/2015 à 07:47:19
une belle écriture. | |
pat |