De sur la montagne, j'ai pris l'étoile des glaciers,
Fleur d'un ciel d'hivers et d'une longue prairie de fauche.
L'eut au rebord de ma chemise, lestement broché,
De ma vie; la fin, j'en vois peut-être l'ébauche;
Car j'œuvre, Ô bien loin de ces jardins d'Éden;
J'ai froid, j'ai peur, Ô bien loin de ces vieilles Ardennes.
C'est le givre qui, au matin, dessine au bois des croix penchées.
L'esquisse d'une étoile, du deuil du sourire et de la fleur
Je pense aux amours ratées, dans le cimetière que j'eus croisé,
Que je distingue l'orpheline église qui jeûne de sa chaleur.
Maintenant je sais, en quelque part, qu'au travers du gué.
Elle est cette femme qu'en silence j'aurai tant aimée
J'ai déposé ma chemise au rebord d'un puits à s'éperdre.
Celui des sombres rêves et de ces espoirs d'enfants.
Du franc rire de nos amis qui s'y glisse à s'y perdre.
-Mais quel serait le son de sa voix maintenant ?
Sinon les pleurs de ne s'en souvenir. Ô là me sourit la mort;
Qui me rappelle qu'en amour, j'ai peut-être eu tort.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 24/12/2011
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Universel, cosmique. c'est la pulsation de l'éternité qui frémit dans ces lignes. ta poésie fait lever la tête vers les étoiles. |
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eco-blanchiment |
beau poème | |
angelique |
un très bel écrit. c'est solennel jusqu'à en être glaçant ! néanmoins, j'adore ! le style est très travaillé ! "C'est le givre qui, au matin, dessine au bois des croix penchées" quel vers ! alai+N |
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spock27 |
Merci à vous tous, c'est très gentil et ça m'encourage à écrire d'avantage ! | |
Biron |