‘' C'est quand il a cessé de regarder derrière qu'il a atteint le sommet. Et c'est quand il a cessé d'atteindre ces sommets qu'il est mort.''
Une page de l'Exode vole à la brise comme une douce plume
Ainsi disparaissent autre part, ces épitres d'anciens amants
Au cimetière sont allongés quelques dormeurs posthumes,
Au rythme des moines qui passent et qui meurent pourtant.
Je pleure à l'oraison, car vide sont les grandes allées,
Caspar David m'aurait imaginé; je surveille à la nuit d'hiver
Une église en ruine, sous l'une de ces neiges étoilées.
-Dit la gargouille; au squelette du rachitique vicaires.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 02/05/2012
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Commentaires
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Posté le 02/05/2012 à 07:07:28
Plein de mystères, de non dits, et très beau. | |
flipote |
Posté le 04/05/2012 à 22:01:43
'je pleure à l'oraison car vides sont les allées' C'est du grand art que cela ! et court le texte, comme je les aime :) al; |
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spock27 |