Dis aux enfants que mes convictions étaient justes,
Qu'ils grandiront heureux sous les grands pins.
Ô couvre-les de mon long pardessus vétuste;
Laisse mon odeur les endormir, pauvres orphelins.
Ma belle, lorsqu'on se présentera à ta porte.
Pour t'offrir de la mandragore un doux bouquet,
Sache qu'au printemps de nos amours mortes,
Je t'aime et te pense, sous le bois du gibet…
-L'homme qui t'aime
Et qui te regrette.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 01/07/2012
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Commentaires
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Posté le 01/07/2012 à 07:29:32
Ce cri m'émeut ! | |
platon |
Posté le 01/07/2012 à 10:14:55
Poème d'une excetpionnelle beauté, quant à l'écriture, une perfection, je le relirai souvant. | |
flipote |
Posté le 01/07/2012 à 20:56:27
Fort, fort beau. | |
Gabriel |
Posté le 02/07/2012 à 02:18:26
J'aime bien la forme méridionale et aussi italienne : " je te pense ". | |
flipote |
Posté le 02/07/2012 à 02:53:08
Très beau ! | |
Intruder |
Posté le 02/07/2012 à 06:34:14
Excellent | |
PATGUI |
Posté le 02/07/2012 à 21:53:07
Poignant et beau. | |
Lomaedi |
Posté le 03/07/2012 à 05:10:08
Merci à vous tous, c'est très apprécié ! | |
Biron |
Commentaires
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