Je reviens. Elle se fond à l'ombre creuse, cette bègue nacelle.
Sans toi, ma vie est onéreuse. Ô comme tu es douce et belle.
La poussière s'offre un tango aux derniers rayons de lumière.
Je me souviens de nous si beaux, de nos noms dans la pierre.
Le temps passe en roi; alors que je rêve de douceurs opalines,
Demain, cela fera quelques mois que je n'aurai quitté la mine
L'odeur de ton cou me disparaît comme le souvenir d'un père
Que j'enterrai quelque part en mai, dans les bras de mon frère.
Je quitterai ce travail affreux, nous irons vivre en campagne !
Quelques vieux chevaux, une petite terre et du champagne !
Mais.
La nuit s'agite et dans le corridor; l'échos de mes frères étouffés
Le jeune canaris est mort. -Non de... -Courez !
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Triste
Publié le 19/12/2012
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Commentaires
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Posté le 19/12/2012 à 07:19:37
voilà de la belle écriture! bravo! | |
amnous |
Posté le 19/12/2012 à 09:28:26
Posté le 19/12/2012 à 11:46:59
De la sensibilité, un beau poème il est vrai, que dire de plus de ce qui a été déjà dit... ah oui juste...J'aime ! Pétale d'oeillet. |
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rebecca |
Posté le 19/12/2012 à 16:28:31
Fort, majestueux. Je suis sous l'impression. |
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eco-blanchiment |
Posté le 20/12/2012 à 18:08:46
si vrai comme un vécu... des tas de souvenir me viennent ...sur mon père* bon noel* |
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MARIE L. |